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la boite aux secrets
17 juillet 2012

En Mai 40 la jeune femme appris que son frère

En Mai 40 la jeune femme appris que son frère Jean était prisonnier en Allemagne. Il avait été blessé à la tete et avait été opéré dans la région de fribourg . Son état n’était pas alarmant .Il avait été placé dans une famille d’agriculteurs allemands. Les hommes manquaient aussi, la bas, pour les travaux de ferme.

La mère de Ninon mourût en septembre 40. La famille Chabert se rendit à l’enterrement à fareins jojo et le bébé nono furent gardés par une voisine du quartier. Yann eu le droit de dire au revoir une dernière fois à sa grand mère. Le cortège qui se rendit de la maison au cimetière se composait essentiellement de femmes et de personnes âgés. Jules était un des rares présents avec sa famille. Ninon proposa de se rassembler ensuite au café avant de repartir chacun de son coté. Les femmes bure une chicorée légère, le café devenant une denrée introuvable. Les hommes se contentèrent d’un fond de vin blanc .

Le père de Ninon suivi sa femme de quelques mois. Depuis son décès, il se laissait aller et n’avait plus gout à rien. Sa fille Marie avait beau le stimuler le ressort était cassé.

Marie se retrouva seule à Fareins dans la maison des parents.

Au fil des mois la guère endurcissait la vie quotidienne. L’hiver rude et le manque de charbon n’arrangeait rien .Ninon avait tricoté des mitaines pour la maison et récupérer des couvertures pour les chambres. Le jardin avait produit quelques pommes de terre pendant l’été et les parents de jules fournissaient quelques rares légumes. La viande se faisait rare et la pêche en Saône permettait d’améliorer l’ordinaire .Yann grandissait et en septembre 41, il allait sur ses 10 ans .

Dégourdit pour son âge, jules lui avait appris à confectionner des collets afin de choper les lapins dans les champs près de bordeland.

La grosse usine de confection qui employait Ninon avait changé ses produits de fabrication. La nécessité du moment faisait qu’elle confectionnait des culottes et des vestes pour les soldats. Le tissus était épais et Ninon maugréait souvent après cette salle guerre qui lui abimait sa machine à coudre .Le peu d’argent qu’elle récoltait permettait d’améliorer l’ordinaire.

 L’usine possédait de grandes cheminées avec de hauts fourneaux qui permettaient de teindre les tissus .Les chaudières était alimentées par du coke et souvent des débris retombaient au dessus des hauts murs de l’usine. La mission de Yann et ses compères étaient de partir à la tombée du soir avec une brouette. Ils ramassaient le coke répandu et la récolte était partagée entre voisin.

Alors que le printemps 42 s’achevait, Yann se rendit à l’école comme chaque matin. Quelle ne fut pas son interrogation lorsqu’il vit arriver Mr Lévy et sa fille. Une étoile jaune était cousue sur la blouse de l’instituteur ainsi que sur le tablier de sa fille. Lily le copain de Yann qui était plus âgé et plus hardi osa interpeller le maitre et lui demander à quoi servait cette étoile. Mr Lévy eu un petit attroupement autour de lui. Il expliqua ce qu’était la religion juive et que l’armée allemande imposait aux personnes juives de se distinguer par cette décoration sous peine d’être arrêté.

Ce fut les vacances d’été. La petite Rachel Lévy avait peu l’autorisation de sortir de la maison, parfois une patrouille allemande se promenait dans le quartier et à ces moments là chacun rentrait chez soi. Le couvre feu imposait aussi l’isolement de chaque famille dans sa maison. Un jour du mois de juillet Yann entendu des bribes de conversations entre jules et Mr Lévy. Il comprit qu’il parlait de personnes juives qui avaient été arrêtées dans leur foyer à paris et que Mr Levy avait peur pour sa famille mais ne savait pas quoi faire.

C’est en octobre 42 que la mémoire de Yann fut frappée à jamais par l’injustice et l’atrocité de la guerre. Cette rentré là il intégrait la grande section, la section de Mr Levy qui le conduirait jusqu’au certificat d’étude. Alors que Mr Levy leur donnait une leçon de géographie portant sur la Loire et ses confluents, un bruit de moteur résonnât sous les fenêtres de la classe. Mr Lévy arrêta de parler. On entendit des bruits de pas affirmés qui claquaient dans le couloir et quelques mots difficilement audibles.    

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Commentaires
M
c'est vrai que je ne suis pas à jour !!! mais le soir, j'allume de moins en moins mon laptop ... pas trop de temps ni d'énergies.<br /> <br /> <br /> <br /> continue, ça sonne bien et il y a même du suspense !
C
c etait celà mais que de mots bien placés qui sonnent justes que d artistes dans la famille
H
Et toujours aussi vivant ..... à suivre.
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