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la boite aux secrets
24 juillet 2012

A partir de ce jour Yann ne considéra plus Jules

A partir de ce jour Yann ne considéra plus Jules de la meme façon.Il le craignait davantage et restait davantage sur la réserve.

Un dimanche de janvier 43 Marie vint rendre visite à Ninon à l’heure du café . Elle si gourmande se désolait de ne pas amener de gâteau mais la ration de farine était si maigre qu’elle la conservait pour se faire un matefaim en guise de repas du soir.

Yann fut bien content de voir marie. Elle le complimenta sur sa jolie silhouette. Le garçon avait maintenant 11 ans et se transformait doucement en petit jeune homme.

Marie approchait de la quarantaine, des cheveux blancs apparaissaient déjà dans sa belle chevelure noire qu’elle coiffait en chignon. Elle n’avait pas encore décidé de les couper malgré les conseils de Ninon toujours aguerri sur la mode du moment. Elle portait à présent de fines lunettes rondes qui lui donnaient un vague air d’institutrice. Marie leur annonça qu’elle avait rencontré un monsieur.

Il s’appelait Marius. Il était veuf et avait 45 ans .Sa femme était décédée d’une pneumonie en 1937 et il avait deux filles de cette union. Marie l’avait rencontré à l’usine .Il faisait partit des hommes qui n’avait pas été mobilisé. Il avait 48 ans .Il travaillait habituellement à l’atelier de teinture mais à présent il était à la découpe des tissus et il aidait souvent Marie à porter les gros rouleaux de tissus. Ceux ci faisaient environ deux mètres de largeur et il fallait bien être deux pour bien les positionner sur les machines. C’est ainsi qu’ils avaient lié connaissance, puis partagé les moments de midi avec leurs gamelles respectives. Marius ne vivait pas avec ses filles. L’ainée se prénommait Marcelle et la cadette Josette. Marius avait peu de lien avec sa famille ou celle de son épouse c’est pourquoi il avait du se résigner à placer ses deux fillettes a l’orphelinat quelques jours après le décès de sa femme. La petite n’avait que cinq et Marcelle neuf ans  La situation lui convenait et il se disait que rien ne valait mieux pour des enfants qu’une éducation religieuse. Cela faisait déjà 5 ans qu’elles étaient placées à la providence, l’orphelinat du saint curé d’Ars.

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Commentaires
C
et zut je voulais lire encore !je viens de terminer un certain roman d un auteur illustre que c est<br /> <br /> fade!ici celà les mots debordent d emotion!!!!
H
Et alors .... cela devient intéressant ...
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