L’été 39 fut un bel été pour Yann. Il intégra la

L’été 39 fut un bel été pour Yann.

Il intégra la bande du quartier. Les trois frères Great furent surnommés les pieds nickelés par les adultes du quartier. En effet les trois gamins se déplaçaient toujours ensemble et telle la bande dessinée, ils étaient toujours à l’affut d’une aventure ou d’un mot d’argot à apprendre de la bouche des parents. Un peu plus loin dans la rue des Chabert il y avait une autre famille qui avait deux garçons dans les mêmes âges que Yann. Ainsi la petite troupe se retrouvait les après midi à trainer au terrain vague et poussait la ballade jusqu’au bord de Saône ou elle avait construit une cabane. Parfois quelques filles venaient les observer et auraient bien aimé jouer avec eux, mais c’était le royaume des garçons et la gente féminine n’était pas admise. Lili se désigna lui-même chef de bande et les plus petits n’avaient plus qu’à suivre les instructions. Un jour Me gréa leur donna de vieilles casseroles en émail dont elle ne se servait plus. Ninon avait aussi obtenu des chutes de tissus de récupération. Cet ainsi que derrière sa machine à coudre elle fut alertée par le bruit de casseroles dehors. Elle leva la tête et poussa un éclat de rire en écoutant « je suis jules César, agenouillez vous centurions !! » Lili accoutré de son tissu drapé comme une toge, et affublé d’une casserole sur la tete, faisait obéir les petits dont Yann qui s’agenouillaient. Tous posaient de façon solennelle devant l’empereur le couvercle de la casserole en guise de bouclier.

Les repas du soir se faisaient sous la tonnelle qui était terminée, la vie était calme et sereine. Le bébé jojo profitait, il trônait dans sa chaise haute et Jules était fier de sa progéniture. Après le repas Jules branchait la tsf tout en lisant son journal. Un soir d’aout, alors que la famille savourait de bonnes pèches rapportées de Fareins, un bruit de moteur inhabituel s’arrêta devant la maison. Par curiosité Yann se leva de table et vu un sidecar. Il n’avait jamais vu pareil engin et appela sa mère. Deux personnes en sortir et enlevèrent aussitôt leur casque. Quelle ne fut pas la surprise de Ninon, qui, le ventre arrondi couru à leur rencontre.

« C’est toi ma Francine ! » se mit elle à dire, le son de sa voix était plein d’émotion et de joie. Jamais Yann n’avait vu sa mère aussi rayonnante. Les deux femmes tombèrent dans les bras l’une de l’autre. Puis elles se ressaisir et Ninon appela Jules. Celui-ci s’empressa de les inviter à entrer. Ce soir la Yann eut le droit de veiller avec les grands. Jojo  passait de bras en bras pour faire l’admiration du couple.

« Tu sais ma Ninon, tu m’as bien manqué, mais la vie passe et le temps file vite. Comme je t’envie d’avoir ce bébé, et le prochain qui arrive à ce que je vois ! Vous êtes une belle famille. Nous avons essayé plusieurs années d’avoir un petit, maintenant le médecin veut que j’arrête toute tentative, il en advient de ma santé. Et toi yann comme tu ais beau, tu sais je t’ai vu il y a bien longtemps, tu n’avais que quelques jours »

Personne ne répondit à sa dernière phrase qui semblait gênante et Jules s’empressa de continuer la conversation en leur demandant ce qu’ils faisaient a présent et si ils habitaient toujours à chasselay.

Comments

[cecotine]

oulà je chougne!hihi ah ces galopins