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la boite aux secrets
12 novembre 2010

Les heures furent interminables. Enfin Marie

Les heures furent interminables. Enfin Marie entendit la voix grave du médecin dans la cuisine Le père n’était pas encore revenu. Il était parti chercher Ninon à la gare.

Alors que le docteur Lanvin apparaissait dans le grenier, Marie vit le haut d’un chapeau, puis la tête de Ninon, blême.

Il ouvrit sa valise et sorti son stéthoscope, palpa l’enfant, le démaillotât inspecta son petit corps sans prononcer un mot. Son air était grave. Il ôta ses petites lunettes rondes et regarda le deux jeunes femmes. La mère se tenait un peu à l’écart.

« Qui est la mère ? »

« C’est moi répondit Ninon »

Cet enfant souffre d’une dissentrie. Il faut lui donner de grands biberons d’eau afin de l’hydrater et bien faire bouillir les tétines. Ce mal est contagieux, une seule personne ne peut s’en occuper afin de limiter la contagion. Il faut aussi bien se laver les mains. Je vais vous rapporter de l’acide salicylique ainsi que des antibiotiques. Si tout ce passe bien la fièvre devrait tomber ces prochains jours. Mais surtout cet enfant est blanc comme un linge. Il faut lui montrer les rayons du soleil ! »

Les trois femmes remercièrent chaleureusement le médecin sans répondre à la dernière phrase.

Ninon devait repartir le soir même, la fièvre n’avait pas baissée. Elle prendrait des nouvelle dès le lendemain, Marie irait a la poste. La prescription ne pouvait pas être respectée a la lettre, Marie était de congés ce lundi de pâques mais ensuite sa mère devrait s’occuper du petit la journée, il fallait mettre le berceau dans la cuisine afin de lui faciliter la tache.

Les trois jours qui suivirent furent éprouvants, Marie ne dormait pas et surveillait le petit. Le matin elle enfourchait avec peine son vélo, la journée à l’atelier elle luttait pour ne pas s’endormir.

Le quatrième jour alors qu’elle prenait le petit dans son berceau pour le porter a sa mère, elle n’en croyait plus ses yeux .Le petit lui faisait de grandes risettes, son petit corps ne dégageait plus de fièvre. Le mal était vaincu.

Les jours grandissant et le soleil se faisant plus présent, la décision de sortir l’enfant fut prise. Il faisait partie de la famille Vallarine et qui voulait, pouvait le contempler dans sa chaise haute sur le pas de la porte.

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Commentaires
C
demain a chazay d azergues c est le salon du livre invite et parrain pierre bonte ,je lui dirai deux mots!continue tite vero bisous
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